Gilles troullier
Gilles Troullier
Gilles Troullier est arrivé dans la région du Roussillon à la fin des années 1990 en tant que régisseur du Domaine Bila-Haut, propriété de Michel Chapoutier. Gilles se plaît dans la région et, à la faveur d’un foncier peu onéreux, procède très rapidement à l’acquisition de quelques parcelles de très vieilles vignes d’altitude qu’il cultive sur ses temps libres en parallèle de ses activités à Bila-Haut.
C’est vers 2010 que Gilles se jette dans le grand bain en consacrant 100 % de son temps à son vignoble et à ses vinifications. Au prix de nombreux réajustements (achats/ventes de foncier, abandons/reprises de fermages), il réoriente son parcellaire vers des terroirs d’altitude, le plus souvent isolés entre la garrigue et les forêts, majoritairement sur des sols granitiques. Actuellement, il ne possède aucune vigne à moins de 350m d’altitude et peut se targuer de disposer de vignes parmi les plus haut-perchées dans la région (à pas moins de 600m d’altitude). En termes de cépages, il possède, en rouge, beaucoup de Syrah mais aussi du Grenache Noir et du Lledoner Pelut, un cépage autochtone que les locaux appellent le Grenache velu. En blanc, ce sont le Grenache Gris et le Maccabeu qui sont à l’honneur.
Quoique non certifié, le vignoble est conduit selon les principes de l’agriculture biologique. Gilles travaille l’intégralité de ses sols et recoure de manière parcimonieuse au soufre et au cuivre pour lutter contre les maladies cryptogamiques (mildiou, black-rot et oïdium). Les vendanges sont bien évidemment manuelles.
En cave, Gilles est très peu interventionniste. Le seul intrant oenologique qu’il s’autorise est le soufre qu’il utilise de façon très modérée de manière à mettre sur le marché des vins droits et stables tout en préservant le plus possible la fluidité et le naturel des vins. Les vinifications sont réalisées en levures indigènes dans des cuves bétons et les élevages sont réalisés sous bois.
Il en résulte des vins d’une extrême délicatesse au taux d’alcool modéré mais d’une suavité insolente !
En cave, Gilles est très peu interventionniste. Le seul intrant oenologique qu’il s’autorise est le soufre qu’il utilise de façon très modérée de manière à mettre sur le marché des vins droits et stables tout en préservant le plus possible la fluidité et le naturel des vins. Les vinifications sont réalisées en levures indigènes dans des cuves bétons et les élevages sont réalisés sous bois.