Marco Ferrari

Marco Ferrari

Marco Ferrari fait partie de cette poignée de vignerons qui façonne avec un talent inouï de magnifiques vins alpins. Il est installé au cœur de la Lombardie dans le vertigineux vignoble de Valtellina, appellation dans laquelle sont produits de grands Nebbiolo qui s’expriment de manière racée sur la fraîcheur et le fruit croquant.

Avant de s’installer pour son propre compte, Marco a multiplié les expériences professionnelles chez de grands vignerons, notamment chez le célèbre voisin AR.PE.PE mais aussi dans la vallée du Rhône septentrionale où il s’est lié d’amitié avec de nombreux vignerons que nous côtoyons régulièrement comme Pierre Gonon, Thierry Allemand, Guillaume Gilles, Mickaël Bourg…

C’est par l’entremise de Franck Balthazar que nous avons rencontré Marco et découvert à quel point sa culture du vin est profonde, bien par-delà les frontières transalpines. C’est un immense amoureux de la vigne et du vin qui consacre sa vie à la chose vinique. Pour reprendre ses mots, « le vin, c’est quelque chose de sérieux, de très important ». Hors de question pour lui de faire des cuvées marketing, ce qui importe, c’est de trouver sur sa terre natale son « Chaillot », ses « Amoureuses » et c’est ce qu’il a réussi à faire en prenant du temps dans les bars traditionnels du coin, à tisser des liens avec les anciens qui lui ont peu à peu confié quelques arpents escarpés, certes difficiles à travailler mais aptes à enfanter des vins de très grande expression.

Aujourd’hui, Marco est à la tête de près de deux hectares de vignes, quelques ares de village – qui enfantent la cuvée que nous vous proposons aujourd’hui – mais aussi et surtout des vignes parfaitement placées sur deux des crus les plus réputés de l’appellation, à savoir « Inferno » et « Sassella ».

Le vignoble, qu’il est inenvisageable de mécaniser, est intégralement travaillé à la main en agriculture biologique. Dans la région, Marco est un précurseur que les autres vignerons observent mi curieux, mi amusés. En cave, il se veut très traditionnel et peu interventionniste. Il fait confiance aux levures indigènes et pratique des élevages en bois non neuf durant douze mois pour le village et vingt-quatre mois pour les crus.